mercredi 27 juillet 2011

FESTIVAL DE RAMATUELLE

A l’origine du festival, une rencontre entre Jacqueline Franchou et Jean-Claude Brialy. Tout deux sont animés par une même volonté de créer un évènement culturel de prestige et de qualité dans cette ville du Var. Nous sommes en 1985. En presque trente ans d’existence, le festival a reçu les plus grands : Pierre Arditi, Charles Aznavour, Claude Nougaro, Robert Hossein… la liste est longue. Aujourd’hui, les festivités de Ramatuelle jouissent d’une renommée sans frontière, sous la houlette de son directeur artistique, Michel Boujenah.

Dans l’enceinte du Théâtre de Verdure, le festival de Ramatuelle propose une programmation éclectique animée par des artistes plus talentueux les uns que les autres. A l’affiche théâtre, concerts et humour. En ce dernier week-end de juillet, qui marque l’ouverture du festival, la pièce de Sacha Guitry « Désiré » peint avec humour l’opposition entre deux classes sociales. Désiré, habité par Robin Renucci, s’amourache systématiquement de ses patronnes « qui le lui rendent bien ! ». Sept autres pièces se joueront durant ces deux semaines, dont « Jules et Marcel », écrit à partir de la correspondance entre Jules Raimu et Marcel Pagnol, respectivement interprétés par Michel Galabru et Philippe Caubère. Patrick Chesnais sera également sur scène dans une comédie d’Agnès et Daniel Desse, intitulée « Toutou » : « L’une des pièces comiques les plus réussies de l’année ».


La musique sera aussi au rendez-vous du festival de Ramatuelle. Gaëtan Roussel, leader charismatique de Louise Attaque, récemment nommé comme « artiste de l’année » aux Victoires de la Musique 2011, viendra interpréter son premier album solo « Ginger » qui a été unanimement salué par la critique et le public. Zaz sera également de la fête, la « nouvelle Piaf » comme l’appellent certains, se produira sur scène le jeudi 4 août.

L’humour n’est pas en reste avec deux artistes de choix : Gaspard Proust et Michaël Gregorio. Le premier est considéré comme la révélation comique de l’année. « En dandy cynique et décomplexé, Gaspard Proust fait rire de tout et de tous sans crainte ni retenue ». Le second nous propose un spectacle qui mêle ses deux passions, imitation et musique. Mika, Julien Doré, Bashung, Dylan, Brel et bien d’autres montent sur scène à travers cet artiste bourré de talent.


Avec plus de 230 000 spectateurs l’année passée, Ramatuelle est un des festivals majeurs de l’été, à ne manquer sous aucun prétexte.

LE MAITRE Stéphanie
 
Festival de Ramatuelle (Var) du 30 juillet au 11 août
Renseignements sur www.festivalderamatuelle.com/

lundi 25 juillet 2011

AU PONT DU ROCK


Le plus vieux festival associatif rock de l’été en Bretagne ouvre, pour la 21ème année, ses portes ce week-end. Durant ces 21 ans d’existence, « Au pont du Rock » a toujours eu une programmation rock, pop rock et punk rock très riche, et a su faire monter sur scène de jeunes débutants qui sont aujourd’hui des artistes reconnus. En 1995, les organisateurs faisaient jouer des inconnus du grand public comme Miossec, ou en 1997 Mass Hystéria et Louise Attaque, aujourd’hui, nul besoin de les présenter, ils font désormais partie des têtes d’affiches.

La dominante rock reste ancrée dans le festival pour cette nouvelle édition qui s’ouvre également à d’autres univers musicaux. Les Furs (photo), tout jeune groupe venu de Vannes, souvent qualifiés de «mauvais garçons aux gueules d’anges », ouvriront le festival, suivis des deux jeunes français de Lilly Wood and the Pricks qui interpréteront leur premier album « Invicible friends ». Le drum’n’bass s’invite également avec La Phase qui revient sept ans après son premier passage « Au Pont du Rock » pour clôturer la première journée des festivités. Le reggae n’est pas en reste puisque le trio Matiz Metisse se produira également sur la scène bretonne le samedi 30, associant rock latino, reggae, et chanson française. L’Opium du peuple et les Opiumettes, ou les « Jackson five de la chanson française » reprendront des grands tubes qu’ils revisiteront dans un punk rock festif. Etonnantes reprises qui ne manqueront pas de vous séduire. Aux côtés de ces artistes débutants, mais certainement pas dénoués de talent, des grands noms de la musique se produiront tout au long du week-end. Ainsi vous pourrez retrouver Philippe Katherine, Mademoiselle K, Selah Sue, Chinese Man et la mythique Catherine Ringer, qui revient sur les devants de la scène avec « Ring’n’Roll », son nouvel album.


« Au pont du rock » fait partie, depuis quelques années déjà, du collectif des festivals engagés pour le développement durable et solidaires : verre prohibé sur le camping, toilettes sèches, tri sélectif et gobelets recyclables sont autant de mesures qui vous coûteront peu mais qui rapporteront beaucoup à notre environnement.

LE MAITRE Stéphanie

Au Pont du Rock les 29 et 30 juillet à Malestroit (Morbihan - Bretagne)
Renseignements sur http://www.aupontdurock.com/

vendredi 22 juillet 2011

Cinéfil : des films au fil de l'eau

Pour sa 5ème édition, la péniche "Loupika" est de retour!

Du 23 juillet au 8 août venez nombreux au bord de l'eau assister aux projections en plein air dans un cadre idyllique et enchanteur.


Véritable cinéma ambulant, la péniche nomade est spécialement conçue pour l'itinérance : aménagée avec une scène de concert et un écran géant, elle devient un lieu idéal pour nous faire partager les plaisirs du grand écran.

Le festival propose pour cette cinquième édition 12 représentations gratuites dans 7 communes : La roche de Glun, Valence, Andance, Les Roches de Condrieu, Sainte Colombe, Lyon et Trévoux.

Événement estival à part dans le paysage culturel rhonalpin, le festival Cinéfil s'apprécie par son approche ludique, singulière et créative. Gratuites, les projections s'enorgueillissent d'une dimension universelle prônant un cinéma de qualité pour tous.

Le court-métrage est à l'honneur : attachée à ce format, la manifestation s'engage dans une démarche d'ouverture. En effet, trop souvent réservé à un public averti, le court-métrage devient enfin accessible.

La programmation est particulièrement variée et originale, le public conquis. International, le festival promeut des réalisateurs de divers pays et offre une large palette de genres : animation, fiction, documentaire.

Nouveauté, "Panique sur le tournage" apporte une touche récréative et divertissante à un univers qui en a bien besoin! Le principe est simple : certains personnages de scène célèbres sont effacés et c'est aux spectateurs de les remplacer. En comédiens avertis, ils devront donner la réplique à Gary Cooper, à sauver Gotham City du méchant Joker ou encore à montrer leur talent de danseur sur les chorégraphies de West Side Story. L'idée séduit, et le résultat provoquera sans aucun doute l'hilarité générale! Pour participer à ce drôle de tournage, rendez-vous devant la péniche à 16h. Évidemment, le festival fournit costumes, décors et matériel technique. Foncez sans hésiter!

Cinéfil c'est aussi une scène musicale. Les jeunes talents de la région s'en donnent à coeur joie et profitent de l'opportunité pour se faire connaître et vous offrir une musique où se croisent chanson française, jazz, tango, classique. Véritable tremplin, le festival porte et encourage la création artistique à tous les niveaux !

Si vous êtes dans les parages, laissez-vous porter par le courant, la péniche ambulante ne sera pas bien loin.

Calendrier : La roche de Glun : 23 et 24 juillet
                   Valence : 25 juillet
                   Andance : 27 et 28 juillet
                   Les Roches de Condrieu : 30 juillet
                   Sainte Colombe : 1er et 2 août
                   Lyon : 4, 5 et 6 août
                   Trévoux : 8 août


Julien Musseau

Renseignements supplémentaires : www.cinefil.org/accueil.php

jeudi 21 juillet 2011

St Nazaire carrefour mondial de la musique

Les 5 et 6 août, le port de St Nazaire accueille la 20ème édition du festival des musiques du monde : Les Escales.

Autour d’une programmation prônant comme toujours le brassage des cultures et une diversité musicale sans égale, les artistes métissés partagent tous les mêmes valeurs et une philosophie unanime : l’ouverture sur le monde, l’échange, la tolérance, la curiosité…

Brisant les frontières et conciliant genres et esthétiques, le festival nous invite à découvrir des sons venus d’ailleurs apportant un souffle nouveau. Le public est charmé.

Jouer la carte de la diversité c’est parfois prendre le risque de tout mélanger au détriment d’un programme incohérent et dissonant. Mais Les Escales ne s’y trompe pas ! Les artistes se succèdent naturellement, les styles se mêlent, les genres fusionnent et la musique s’épanouit. Bref, d’une performance à l’autre et toujours sur le qui-vive, les festivaliers vont de surprise en surprise, friands d’une mosaïque sonore sans pareille.

L’actualité musicale est mondiale. En phase avec l’évolution actuelle des musiques du monde, cette manifestation propose aussi bien des artistes de légende que des jeunes talents à l’avenir prometteur.

Au menu, musiques latines, orientales, balkaniques ou encore celles des outre-mer. En explorateur musical averti, venez écouter Femi Kuti & The Positive Force et son redoutable afrobeat mélangeant rythmes yorubas, ghanéens, jazz et funk, Chucho Valdés & Archie Shepp, tandem de choc venu célébrer les vertus du jazz afro-cubain, ou encore le camerounais Manu Dibango, dialoguant entre jazz et vibrations africaines au rythme de son impétueux saxophone.

Du côté des Balkans, ne ratez pas Band Of Gypsies, avec Taraf De Haïdouks et Kočani Orkestar, où le groupe tsigane s’associe à une délirante fanfare pour un big band folklorique et détonnant, Shantel and The Bucovina Club Orkestar,  redoutable formation entre musique tsigane et électro.

La musique latine est aussi dûment représentée avec le jeune groupe Bomba Estéro, mordu d’électro et de musique colombienne qui marie les styles à merveille, l’étonnant Axel Krygier, artiste inclassable, atypique et multi-instrumentiste, mixant jazz, rock, électronique et folklore argentin.

La Réunion est particulièrement à l’honneur cette année : Danyel Waro, légende et symbole d’une musique réunionnaise sans cesse en mouvement, la formation Fanfaronné, fanfare maloya-jazz qui allie simplicité et musicalité, Christine Salem, charismatique et magnétique qui vous fera vibrer au son de percussions et d'harmonies vocales enivrantes.

Et tant d’autres : Stromae, Yael Naïm, Gotan Project, Gilberto Gil, Snowboy, Le Bagad de St Nazaire, Agadir Gnawas…



Avides d’une musique bariolée et colorée, venez vivre une expérience musicale et sonore où tous les goûts sont permis !



Julien Musseau



Renseignements : http://www.les-escales.com/

LORRAINE MONDIAL AIR BALLONS



Pour la 12ème édition, la Lorraine se transforme, une nouvelle fois, en capitale mondiale de la montgolfière. L’événement réunit près de 400 000 spectateurs, 1000 pilotes, 900 ballons et plus de 60 nationalités.

Entre Nancy et Metz, à l’aérodrome de Chambley-Bussières, la manifestation se tient tous les deux ans, pour le plus grand plaisir des initiés, des passionnés et des curieux. Le programme est riche pour cette nouvelle édition, organisée sur le thème « Au cœur du monde ». La passion de l’aéronautique se décline sous diverses formes. Des soirées astronomie auront lieu chaque vendredi et dimanche. Mais aussi des projections de films et de courts métrages, des animations musicales, des ateliers pour les enfants, des baptêmes de l’air, des conférences, des expositions seront répartis sur l’ensemble des 300 hectares.

Les pilotes essaieront également de relever un énorme défi. Dimanche 24, ils tenteront de réussir le plus grand décollage en ligne du monde lors de « La grande ligne ». Des centaines de montgolfières seront alignées pour réaliser le plus grand envol en ligne du monde. Le résultat sera, sans nul doute, époustouflant. En 2009, le record avait été établit à 329 ballons disposés sur un axe, cette année, l’exploit sera d’exécuter une double ligne. Les performances seront multiple cette à occasion : « record du nombre de ballons alignés sur chaque ligne, du nombre de participants, et de la distance parcourue ». A la nuit tombée, les spectateurs pourront assister à des envols nocturnes, le mercredi 27, lors de « la ligne de nuit ».




Le ciel de Lorraine se teintera de centaines de couleurs, durant ces neuf jours, grâce à ses montgolfières, qui pour certaines prendront des formes étonnantes. Ainsi, lors de la précédente édition, une magnifique et gigantesque marguerite avait pris son envol, sous les yeux éblouis des spectateurs.



Les montgolfières ne seront pas les seules à faire le spectacle, puisque ULM, hélicoptères, voiles souples, paramoteurs, planeurs, parapentes, entre autres, prendront également leur envol.

LE MAITRE Stéphanie
 
Du 22 au 31 juillet sur l'aérodrome de Chambley (Lorraine - 54)
 

FESTIVAL ART SONIC



Crée en 1996, le festival se déroule, demain et samedi, comme chaque année dans l’Orne (61), à Briouze plus précisément. Au fil des années le festival a pris de l’ampleur, pour réunir l’an dernier près de 13 000 festivaliers. Au pied du château d’eau, les bénévoles s’activent pour accueillir la vingtaine d’artistes invitée.

Le mélange des genres est au rendez-vous, et il y a en pour tous les goûts, du death métal avec Gojira (second et dernier concert du groupe en France), à la chanson française avec Cali, en passant par l’électro/hip-hop avec Beat Torrent. Les têtes d’affiches se mêlent aussi à des découvertes, telles que Christine, groupe d’électro français, ou encore Jesus Christ Fashion Barbe, trio normand qui définit sa musique comme du folk n’ Roll. Ragga Sonic, HK et les Saltimbanks, Misconduct, les Sales Majestés, et bien d’autres, seront aussi sur scène, durant ces deux jours.

En outre, les organisateurs du festival mettent également l’accent sur l’impact des festivaliers sur leur environnement. Ils se sont donc inscrits dans une « démarche citoyenne et environnementale » : les gobelets sont consignés et recyclables, le tri sélectif est mis en place sur l’ensemble du site et le covoiturage est vivement préconisé et facilité pour se rendre sur le site.

Toutes ces démarches écologiques sont une bonne façon de profiter au mieux de la musique qui est offerte, dans des conditions optimales pour le public et pour le site.

 
 
LE MAITRE Stéphanie
 
Festival Art Sonic, du 22 au 23 juillet, à Briouze (ORNE-61)
Renseigements et programmation détaillée sur http://www.festival-artsonic.com/

mercredi 20 juillet 2011

Festival Fnac Live 2011



Le festival Fnac Indétendance a désormais laissé place au festival Fnac Live, après 8 ans d’existence. Sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris, l’événement change de format mais reste gratuit. Parisiens d’un jour ou de toujours pourront dès demain, 21 juillet, jusqu’à dimanche 24, écouter les mélodies de jeunes talents et de têtes d’affiches, plus emblématiques les unes que les autres.



Quatre soirées qui sont toutes placées sous une thématique différente.

Demain, à partir de 18h, Paris se transforme en capitale du monde. Les organisateurs nous invitent à voyager. Départ pour l’Australie avec Nadeah, escale par Israël en compagnie d’Asaf Avidan & The Mojos, rendez-vous en terre malienne guidé par Mamani Keita. Les incontournables membres d’Aaron et de Moriarty (photo) feront également partie de la balade à travers le monde.

Vendredi, le parvis de l’Hôtel de ville laissera place aux tendances électro. Des découvertes, telles que Chilly Gonzales, Cascadeur, Owlle, et les rois du genre, comme Nasser en autres, seront présents.

Le 23, la capitale fait honneur aux femmes. Même idée, les révélations se mêlent aux artistes confirmés. Parmi ces femmes, les jeunes et talentueuses Zaza Fournier (photo), Luce, Mademoiselle K, etc. raviront les festivalières et les festivaliers.

Enfin, pour la clôture du festival, ce dimanche prendra des accents pop-rock. Selah Sue que le public a découvert il y a quelque temps, se produira aux côtés de Cyril Mokaiesh ou de la mythique Catherine Ringer.

50 000 spectateurs sont attendus pour ces quatre soirées placées sous le signe de l’éclectisme, du 21 au 24 juillet sur la Parvis de l’Hôtel de Ville de Paris.


LE MAITRE Stéphanie

Festival Fnac Live, du 21 au 24 juillet - Parvis de l'Hôtel de ville de Paris
Renseignements sur http://www.fnac.com/ et sur le site de la mairie de Paris http://www.paris.fr/

FESTIVAL ROCK PRESERV’

Cette année, le festival Rock Preserv’ fête ses 20 ans, du 22 au 23 juillet à Brout Vernet, en Auvergne. Depuis le début de l’aventure, les organisateurs du festival n’ont toujours eu qu’un seul mot à la bouche : « échange ».

Tout est né d’une association « Galib’Art », un groupe d’auvergnats animé par des idées communes qui sont l'essence du festival. L’important pour eux est de promouvoir des artistes en devenir autour de groupes reconnus, mais aussi de soutenir des associations à travers leur événement. Par le biais de leurs partenariats solidaires, le festival s’engage dans la lutte contre le sida, notamment avec l’association AIDES. Tous les ans, une partie des bénéfices lui est reversée. Aux côtés de l’association Handigène, Rock Preserv’ s’implique également sur le terrain du soutien aux personnes handicapées, l’accès aux concerts leur est offert et facilité. Le festival leur donne aussi la parole, à travers la compagnie Elixir et de ses spectacles vivants qui mettent en scène invalides et valides.

Pour son vingtième anniversaire, Rock Preserv’ offre à son public près de 48 h de musique non-stop. Sur un site de 28 hectares, les artistes seront nombreux. Conforme à la politique culturelle des débuts, Yannick Noah, No one is Innocent, les Tambours du Bronx, qu’on ne présente plus, côtoieront des groupes qu’il faudra suivre de près dans les années à venir. Parmi eux, les membres de Paki Star qui présentent leur premier album « Où est passée Marylou ?», à la croisée des genres, les guitares espagnols, les rythmes de Samba et les guitares électriques se mêlent… Un peu plus tard, le groupe de rock punk festif engagé Roule Ma Poule sera sur scène. Ou encore La Connecta (photo), les rappeurs clameront leur prose sur des mélodies rock, funk, soul ou classique.

A proximité de la scène où se produiront ces artistes et bien d’autres, à la tombée de la nuit des feux d’artifices illumineront le ciel, divers spectacles vivants égaieront les rues … Un camping est aussi mis en place pour accueillir les festivaliers qui le désirent.

Devenu la plus grande scène éclectique d’Auvergne, le festival solidaire Rock Preserv’ recevra près de 20 000 visiteurs dans une ambiance conviviale et survoltée.

LE MAITRE Stéphanie

Festival Rock Preserv’, du 22 au 23 juillet à Brout-Vernet (Auvergne)
Renseignements, infos pratiques, et programmation détaillée sur http://www.festival-rockpreserv.com/

lundi 18 juillet 2011

Musicalta ou la mélomanie alsacienne

                                                     


Le pays de Rouffach en Alsace ouvre ses portes pour la 16ème édition du festival Musicalta du 22 juillet au 9 août pour le plus grand bonheur des mélomanes.

Manifestation incontournable de la musique classique, les festivités s'annoncent encore une fois particulièrement denses et soignées.

La programmation, est à son habitude, riche et variée, mêlant solistes renommés et jeunes talents.

Dans un cadre idyllique et propice à la musique, au partage et à l'écoute, les concerts raviront tous les goûts et les désirs musicaux.

Musicalta commence en trombe en proposant pour son tout premier concert une kyrielle d'œuvres magistrales et métissées. Au menu, la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak par l'orchestre symphonique de Mulhouse, avec à la direction Daniel Klajner (ancien assistant de Bernstein), les Variations sur un thème Rococo, avec au violoncelle Roland Pidoux, ancien élève d'André Navarra et professeur au CNSM de Paris. Enfin, sur un registre totalement différent, Musicalta propose une pièce pour orchestre à cordes : "Summa", du compositeur de musique contemporaine estonien Pärt, fidèle au mouvement minimaliste, courant et style musical ayant recourt à la répétition.

Cette journée d'ouverture, avant-goût alléchant, profile un festival généreux, prestigieux et avide d'une qualité irréprochable.

Par ailleurs, Musicalta vivra au rythme mexicain. D’une part les festivaliers pourront écouter le récital d'Enrique Batiz célèbre pianiste mexicain, et d'autre part, la soirée du 29 juillet sera celle de la symphonie mexicaine, avec à la direction de l'orchestre symphonique de Mulhouse, Roman Revueltas et au programme, Beethoven et œuvres du compositeur.

Le festival n'oublie pas les enfants et le jeune public : le mercredi 26 juillet, petits et grands pourront se régaler devant le Carnaval des animaux de Saint-Saëns.

Enfin, cette manifestation musicale n'hésite pas à se diversifier et accueille des concerts singuliers et des performances audacieuses : une journée carte blanche orient-occident, une parenthèse Hip-hop internationale, une autre jazz-soirée crooner... Un jour c'est "Mozart intime", et le suivant ce sont les Années folles ! Le festival va même plus loin en mêlant musique et cinéma : ciné-concert "La petite marchande d'allumettes" de Jean Renoir et une bande-son composée par Christian Lauba.

Musicalta c'est aussi une académie de musique avec deux sessions de 10 jours, du 21 juillet au 31 juillet et du 1er au 11 août pour vents, cordes, claviers, voix et composition. S'ajoutent deux sessions de 5 jours du 26 au 31 juillet et du 1er au 6 août pour les musiques actuelles, composition et préparation aux concours. Fort d'un savoir faire et d'une expérience remarquée et respectée, le festival a accueillit depuis 1996 plus de 4000 étudiants. De 10 à 77 ans et de l'amateur au professionnel, chacun y trouvera sa place.

Julien Musseau





Renseignements : http://www.musicalta.com/index.fr.html

Cinéma en plein air à la Villette

A partir de demain, 19 juillet, jusqu’au 21 août, le parc de la Villette devient la plus grande salle de cinéma parisienne en plein air. Sous le thème « D’une rue à l’autre », à la nuit tombée de nombreux films seront diffusés gratuitement.

Dans la prairie du Triangle du parc, pour la 21ème année, les cinéastes se retrouvent, réunis pour cette édition sous une même trame, « la rue est le lieu cinématographique par excellence ». Véritables scènes de théâtre, les rues du monde entier se font les décors de scénarios aussi divers que la nationalité de leurs acteurs et réalisateurs. Rencontres amoureuses, révoltes, drames, débordements festifs se donnent à voir sur un écran géant installé pour l’occasion. Les grands noms du cinéma se donnent rendez-vous à La Villette, des avenues italiennes avec Nanni Moretti et son Journal Intime, aux boulevards de Manhattan de Woody Allen, en passant par les trottoirs espagnols avec Pedro Almodovar avec Tout sur ma mère, les rues du monde entier convergent vers la Villette. Les réalisateurs français ne sont pas en reste, puisque au programme on peut aussi citer Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet, ou encore le Cauchemar blanc de Mathieu Kassovitz, un passage sur le Quai des Orfèvres avec Henri Georges Cluzot est également prévu.

Le week-end, la programmation laisse la place le vendredi à de jeunes scénaristes, le samedi aux premiers pas de réalisateurs aujourd’hui confirmés. Et sur ces deux journées un court métrage ouvrira chaque séance.

Le festival se terminera sur une note de musique avec la comédie musicale West Side Story de Robert Wise.

Alors qu’une place de cinéma n’est plus aujourd’hui accessible à tous, le 7ème art, de toutes les pays, de tous les genres, de toutes les époques, se découvre ou se redécouvre pendant plus d’un mois gratuitement. Un événement qu’il serait dommage de rater.

LE MAITRE STEPHANIE

Renseignements et programmation détaillée sur http://www.villette.com/

mercredi 13 juillet 2011

Le festival Flamenco a emflammé Mont-de-Marsan

Le festival Arte Flamenco qui s’est déroulé du 6 au 9 juillet dernier à Mont-de-Marsan a encore une fois montré la richesse d’une culture vivante et ancestrale alors que le Flamenco a été classé l’an dernier au patrimoine mondial de l’UNESCO. Retour sur une semaine au bord des eaux de la Midouze au rythme des soleas et pasos andalous.

On ne devient pas flamenco, on est flamenco”, affirme Sandrine Rabassa, la directrice artistique du festival. Le flamenco est habité par le « duende », possédé par le feu d’un diablotin qui titille la sensibilité d’une âme gitane et ronge le cœur avant l’art, l’expression et l’acte de création avant l’œuvre.  Federico Garcia Lorca écrivait « le duende ne vient pas s’il ne voit pas de possibilité de mort, s’il n’est pas sûr qu’elle va rôder autour de la maison, s’il n’est pas certain qu’elle va secouer ces branches que nous portons tous et que l’on ne peut pas, que l’on ne pourra jamais consoler ».
Une mélancolie joyeuse née d’une lucidité tragique devenue force de vie qui plonge dans l’expectative d’une mort certaine et acceptée. Le flamenco prend aux tripes, chante l’imperfection, contrarie le confort et la justesse mélodique par une distorsion essentielle qui trébuche sur une temporalité instantanée et spontanée. Le temps du festival, ce feu, cette fougue et cette frénésie s’emparent de la cité montoise, attrapent les cœurs et imprègnent l’espace de cette âme flamenca meurtrie mais invulnérable. Paradoxe d’un art qui joue, jongle, s’amuse d’une peine insondable, trop profonde pour être dite, exacerbée dans une joie momentanée, travestie et sincère.

Textes Lucie Servin, Photos Sebatien Zambon et Lucie Servin

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lundi 11 juillet 2011

POUPET, LE FESTIVAL LES PIEDS DANS L’HERBE

Pour ses 25 ans, le festival Poupet s’organise autour d’un concept original. La ville de Saint Malo du Bois (Vendée,85)), qui reçoit les festivités, se mue en Las Vegas. Cette année, « Las Vegas du Bois » se dote d’une gare avec des infrastructures de hautes technologies, un aéroport international, des casinos bien sûr, des hôtels de haut standing, une chapelle des mariages, un cinéma en plein air. Mais aussi, un train à vapeur qui circule dans l’ensemble de la ville, grâce à des lignes de chemin de fer qui déposera, à chaque heure, un des artistes invité. Un décor très américain qui s’installe dans les Pays de la Loire.

Parmi eux, dès mercredi (13 juillet), les bretons de Tri Yann descendront sur le quai à l’occasion de leur tournée anniversaire. Le lendemain, on retrouvera Justin Nozuka, qui fait un véritable tabac avec son second album « You I Wind Land and Sea ». A ses côtés, l’ex-Supertramp, Roger Hodgson reprendra les meilleurs tubes de son ancien groupe. Le vendredi c’est l’humour qui fera partie du convoi avec Jamel Debbouze, et Kev’Adams « le chouchou des ados ». La suite de la programmation n’a rien à envier aux autres festivals de l’été. Dans ces wagons, le train emportera également Yannick Noah, Sting, Ben Harper, Louis Chédid, Richard Gotainer. Tandis que de nombreux autres artistes viendront se joindre à la fête durant ces 14 jours.

Autour de ces grands noms de la chanson, le dimanche 24 juillet, la scène laissera place aux « révélations » régionales, qui seront sans nul doute à suivre dans les années à venir.

Du 13 juillet au 29 juillet - Théâtre de Verdure de Poupet - Saint-Malo-Du-Bois

LE MAITRE Stéphanie

Rens. : www.festival-poupet.com

Paris Quartier d’été













1 million de spectateurs, 2200 représentations, 300 emplacements, 100 artistes, 80 pays…le tout pour un seul événement. Pour la 22ème année, du 14 juillet au 9 août, « Paris Quartier d’été » investit parcs, jardins, avenues et monuments de la capitale et de sa périphérie.

« Des idées, de l’audace, du respect et de l’impertinence, de la solennité et de la fantaisie, pour un festival pluridisciplinaire et indiscipliné… » dit le directeur Patrice Martinet à propos du festival qui a vu le jour en 1990 afin de pallier à la désertion de la culture à Paris durant l’été. Pari gagné Pour ce festival à la riche programmation. Une multitude de rendez-vous qui se dérouleront durant un mois dans le centre de Paris et sa périphérie, dans des lieux fixes et éphémères, pour des spectacles gratuits et payants. La « recherche de la mixité » est le leitmotiv de cette manifestation. Mixité des genres : concert, danse contemporaine, arts du cirque, théâtre, cinéma… Mixité des artistes de renommées internationales ou débutants, venus d’Europe mais aussi d’inde, d’Albanie, de Suisse, des Etats-Unis. Mixité du public : petits et grands, parisiens et touristes, spectateurs habitués ou de passage, « Paris quartier d’été » bouscule nos habitudes artistiques en invitant à découvrir toutes sortes de musiques, tziganes à l’opéra Garnier, registre classique en plein air, etc…

Une vaste programmation, voyage parfois, à l’image des chants des Manganiyars du Rajasthan (photo) «une invitation à une rêverie profonde, aussi profane que spirituelle », dans la Cour d’Honneur des Invalides. Non loin de là, on trouve également le duo flamand « Mireille &Matthieu », surnommé « les punks du théâtre de marionnettes » et leurs étonnants pantins. Barbies, poupons, nains de jardins…rires garantis. On n’oubliera pas non plus la 7ème édition des Arènes du jazz à Montmartre…

Autant de spectacles pour tous les publics. De quoi se laisser séduire au détour des rues parisiennes à la découverte des différentes formes d’art qui se donnent à voir ici, de manière vraiment originale.

Du 14 juillet au 9 août.

LE MAITRE Stéphanie

Renseignements. : www.quartierdete.com

Festival: Les Suds à Arles, monde sensible

Du 11 au 17 juillet et pour sa 16e édition, le festival des musiques du monde, les Suds à Arles, convie Beirut, Paco Ibanez ou encore Estrella Morente.

Il y a, ici, aux confins de la Camargue, du Rhône à la Méditerranée, quelques flâneries poétiques. Depuis seize ans, le festival Les Suds à Arles oscille entre délicieuses découvertes musicales et soirées enfiévrées. Le temps d’une semaine, la ville provençale et ses vestiges romains accueillent 200 artistes et 60 000 festivaliers venus partager toutes les mélodies du monde.

«Cette édition s’attache à montrer que la musique du monde, plus qu’une esthétique, est l’expression de patrimoines sans cesse réinterrogés. Ils se croisent, s’inspirent, se mêlent, se fertilisent et enfantent de belles créations  au gré des rencontres, des voyages, des migrations», souligne Marie-José Justamond, la directrice du festival. Cette année, Beirut entraînera le théâtre antique dans sa mélancolie et son folklore. Des Balkans à la vallée mexicaine d’Oaxaca. Plus loin, les Suds offre une soirée avec Afrocubism, l’union salvatrice d’artistes cubains – dont l’excellent Eliades Ochoa -  et de Maliens parmi lesquels le griot Kasse Mady Diabaté.

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jeudi 7 juillet 2011

Mitch Epstein : "American Power"


"Ces images interrogent la mainmise de l'homme sur la nature, sa conquête à n'importe quel prix".






En 2003, Mitch Epstein se rend dans l'Ohio afin de photographier un village abandonné pour cause de pollution. La société responsable du désastre, l'American Electric Power, n'hésite pas à acheter le silence des habitants.

Marqué par ce reportage, le photographe décide de se lancer dans un projet considérable avec pour fil conducteur le lien entre énergie, mode de production et pouvoir.

Touriste d'un nouveau genre, Mitch Epstein va partir à la découverte des sites de productions énergétiques aux quatre coins des Etats-Unis afin de mettre en exergue l'impact de ces sites sur l'environnement, les habitants et le paysage américain.

Le reporter empreinte cette esthétique où la beauté surgit d'une réalité sombre et triviale. Sa photographie, c'est celle du contraste entre les sites de productions et leur environnement, où l'énergie rompt avec la nature qui l'entoure.

Ce photographe s'inscrit dans la tradition du documentaire couleur dont il est aujourd'hui indéniablement l'un de représentants les plus éloquents.

Mitch Epstein : "American Power"
Fondation Henri-Cartier Bresson
Du 4 mai au 24  juillet 2011

http://www.henricartierbresson.org/
                                                                                                                                                                                                                                                            


                                                                                                                        Julien Musseau

Beatlemania inédite

On croyait avoir tout vu sur les Beatles pourtant durant tout le mois de juillet des photos inédites sont exposées aux galeries Photo12 et Basia Embiricos. Pris par un journaliste du Daily Mirror, les clichés retraçent l'ensemble de la carrière des quatres garçons dans le vent. De leur première interview au mariage de John et Yoko, de Liverpool au toit de l'immeuble Apple Corps, des séances photos aux clichés intimistes, les archives du journal anglais nous font redécouvrir l'ascension du plus grand groupe pop de l'histoire de la musique. Plus de quarante ans après la fin de la Beatlmania, nous n'avons pas encore tout vu.

LE MAITRE Stéphanie















Galerie Photo12 et Basia Embiricos
14 rue du Jardin Saint-Paul
75004 Paris
Du 1er au 31 juillet 2011, du mercredi au samedi de 14h00 à 18h30.

Festival d'Avignon, théâtre et danse à tous les étages

Le plus grand rendez-vous théâtral d’Europe et d’ailleurs affiche une programmation tonique et audacieuse sous l’impulsion de Boris Charmatz.
Sous la lune, à la carrière de Boulbon, Patrick Pineau et sa troupe inaugurent la soixante-cinquième édition du Festival d’Avignon avec le Suicidé, une comédie russe de Nicolaï Erdman. Anne Alvaro et Éric Elmosnino en sont les principaux interprètes. On se réjouit de retrouver la bande à Pineau qui, en 2004, avait présenté un Peer Gynt des plus réjouissants. Le lendemain, il revient au chorégraphe Boris Charmatz de présenter dans la cour d’Honneur Enfant, pour neuf danseurs et vingt-sept enfants. Beaucoup de danse si l’on tient compte du profil de l’artiste associé cette année, mais pas que.

Le théâtre conserve la part belle avec la présence d’artistes qui ont marqué de leur empreinte le Festival ces dernières années : Wajdi Mouawad, Guy Cassiers, Arthur Nauzyciel, Roméo Castellucci, Patrice Chéreau, Pascal Rambert, Frédéric Fisbach, Angélica Liddell, les tunisiens Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi, dont le spectacle Amnesia, créé l’an passé, annonçait les bouleversements dans leur pays, Vincent Macaigne, François Berreur, le Théâtre des Lucioles (Marcial Di Fonzo Bo & Élise Vigier), la Schaubühne… Et côté danse, on est heureux de découvrir ou redécouvrir Anne Teresa de Keersmaeker, François Verret, Meg Stuart, Rachid Ouramdane…

mercredi 6 juillet 2011

Almada, c’est le festival de tous les possibles

Le régime d’austérité qui frappe le Portugal n’épargne pas le festival d’Almada, qui a dû concocter sa vingt-huitième édition avec des subventions amputées de près de 25 %.
«La crise nous oblige à examiner collectivement les problèmes et à conjuguer nos actions pour la dépasser », commente sobrement son directeur, Joaquim Benite, qui a tiré le diable par la queue tout au long de l’année pour faire fonctionner le Teatro municipal, confronté aux baisses drastiques de financement en début de saison. Stimulé par le soutien sans faille de son public et de ses nombreux partenaires urbi et orbi, le festival n’en affiche pas moins une programmation haut de gamme avec trente-deux compagnies du pays et d’une dizaine d’autres, qui vont assurément changer Lisbonne et sa rive sud, de l’autre côté du Tage, 
du 4 au 18 juillet.
La compagnie d’Almada s’est elle-même engagée dans quatre productions : la Reine folle, un opéra en deux actes d’Alexandre Delgado, sur Dona Maria Ire, monarque du Portugal de 1777 à 1816, que monte Joaquim Benite ; Sainte Jeanne des Abattoirs de Brecht, dirigée par Bernard Sobel, artiste associé au théâtre, avec une vingtaine d’élèves du conservatoire de Lisbonne ; le théâtre comique de Goldoni, mis en scène par l’italien Mario Mattia Giorgetti, et De l’amour, une nouvelle pièce de Lars Noren, traduite et mise en scène par Solveig Nordlund.

Du 4 au 18 juillet

Lisbonne, correspondance.
Marina Da Silva

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Au Festival d’Aix, travaux dirigés, travaux pratiques

Thanks to my
Eyes, livret 
de Joël Pommerat, musique d’Oscar Bianchi, fera l’ouverture. Le London Symphony Orchestra sera particulièrement mis à l’honneur.

Ce soir, le Festival s’ouvre avec une création, Thanks to my Eyes, livret de Joël Pommerat, musique d’Oscar Bianchi pour qui « ce texte me semble le mieux convenir à mon écriture musicale. Il se situe dans un lieu inconnu, hors du temps. J’ai choisi, à côté de la base orchestrale habituelle, une formation riche en instruments comme la flûte à bec contrebasse, le saxophone contrebasse, non seulement parce qu’ils sont graves, mais surtout pour la richesse de leur spectre harmonique. L’accordéon vient lui aussi générer un grand espace acoustique ».

Demain, lever de rideau avec « la traviata» de verdi

Après ce coup d’envoi donné au Théâtre du Jeu de paume avec l’excellent Ensemble Modern, ce sera demain le lever de rideau sur le Théâtre de l’Archevêché, avec la Traviata de Verdi. Deux distributions en alternance pour le rôle-titre : Natalie Dessay et Irina Lungu. Un travail particulièrement excitant pour Jean-François Sivadier, dont la conception de mise en scène à l’opéra part des chanteurs plus que des personnages. Pour les spectateurs qui connaissent la pièce de Sivadier intitulée Italienne avec orchestre, sur les affres d’une série de répétitions de la Traviata, l’aventure en cours ne manquera pas de sel. Un projet réalisé avec la complicité de Louis Langrée à la tête du London Symphony Orchestra (LSO).

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Hélène Jarry, Aix-en-Provence, envoyée spéciale.

Montpellier Danse poursuit sa route, atypique et inventive

La 31e édition du grand rendez-vous chorégraphique, commencée le 22 juin, se poursuit jusqu’au 7 juillet avec de nombreux artistes venus du monde entier. Montpellier (Hérault), envoyé spécial.
Montpellier Danse mise depuis le début sur l’inventivité à tout crin. Cette année, au programme, il y a des artistes atypiques comme Philippe Ménard, jongleur d’exception qui prend son art à rebrousse-poil en travaillant la notion d’« injongabilité ». Avec « PPP », soit l’abréviation de « position parallèle au plancher », Philippe Ménard, lui, se met en danger. D’énormes boules de glace, fixées sur des tiges au plafond, fondent petit à petit et tombent sur la scène dans un bruit de détonation formidable. L’impact au sol est effarant. Le public, à qui l’on a eu soin de remettre des couvertures, n’en mène pas large. Dans ce monde froid, le danseur chorégraphe évolue en soutien-gorge, culotte et bas noirs ! Quand l’envie devient trop forte de jongler avec des morceaux de glace, il enfile des gants. La pièce a été conçue au moment même où l’artiste choisissait de changer de sexe pour devenir Phia Ménard. « L’être transgenre est comme la glace, écrit-il (elle), dans le fascicule remis aux spectateurs, une personne/un élément subissant la même approche d’attraction et de répulsion. On aime voir la glace mais on n’a pas envie de la toucher. Comme elle, la personne transgenre attire et intrigue les regards et subit la répulsion. » Philippe Ménard travaille le regard du public au corps en imposant sa possible lapidation venue d’en haut. Il jongle au milieu des projectiles tombés du ciel, jamais à l’abri d’une glissade, dans un décor qui fond à vue d’œil. Tout est instable, inconstant, marqué du sceau de la transformation. La solitude radicale de Philippe/Phia Ménard est sensiblement rendue par cette lutte avec des éléments hostiles venus de tous côtés.

Raimund Hoghe, l’artiste invité
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(1) Renseignements : 0800 600 740.
Muriel Steinmetz