mercredi 6 juillet 2011

Almada, c’est le festival de tous les possibles

Le régime d’austérité qui frappe le Portugal n’épargne pas le festival d’Almada, qui a dû concocter sa vingt-huitième édition avec des subventions amputées de près de 25 %.
«La crise nous oblige à examiner collectivement les problèmes et à conjuguer nos actions pour la dépasser », commente sobrement son directeur, Joaquim Benite, qui a tiré le diable par la queue tout au long de l’année pour faire fonctionner le Teatro municipal, confronté aux baisses drastiques de financement en début de saison. Stimulé par le soutien sans faille de son public et de ses nombreux partenaires urbi et orbi, le festival n’en affiche pas moins une programmation haut de gamme avec trente-deux compagnies du pays et d’une dizaine d’autres, qui vont assurément changer Lisbonne et sa rive sud, de l’autre côté du Tage, 
du 4 au 18 juillet.
La compagnie d’Almada s’est elle-même engagée dans quatre productions : la Reine folle, un opéra en deux actes d’Alexandre Delgado, sur Dona Maria Ire, monarque du Portugal de 1777 à 1816, que monte Joaquim Benite ; Sainte Jeanne des Abattoirs de Brecht, dirigée par Bernard Sobel, artiste associé au théâtre, avec une vingtaine d’élèves du conservatoire de Lisbonne ; le théâtre comique de Goldoni, mis en scène par l’italien Mario Mattia Giorgetti, et De l’amour, une nouvelle pièce de Lars Noren, traduite et mise en scène par Solveig Nordlund.

Du 4 au 18 juillet

Lisbonne, correspondance.
Marina Da Silva

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